Il est une fleurette Qui jamais Ne se laisse conter Elle passe sa vie secrète Dans les ombres pourpres De la sérénité
On la dit blanche Ou rose Ou violette Personne à vrai dire A ce jour ne l’a vue On la croit par nature Dépourvue d’épines Et bien rares seraient Dans les rangs des chercheurs Des esprits téméraires Qui prétendraient L’avoir localisée
Elle est reine du silence Des cœurs où d’elle-même Elle cherche à s’assigner Volontairement A résidence
Elle résulte d’un choix Qui lui sert de terreau Elle ne vit que d’amour Et d’un petit peu d’eau Que lui donnent complices Nos canaux lacrymaux