Il écumait de rage Montrait le poing au ciel Par haine davantage Que par dépit Puis cracha dans le sable Se déshabilla malgré le froid Et partit à la nage Comme un conquérant des mers
Dans sa nécrologie On ne mentionnera pas Cet exploit solitaire Puisqu’il tourna En eau de boudin
Le corps que les vagues Ont ramené sur la plage Sera porté en terre A dix heures et demie Mardi matin