Que souffle la tempête Que tombent les tuiles Et les branches Tu demeures insolemment Le nez en l'air Et les poings sur les hanches Indémontable vigile Dans la hune du temps
Les débris du monde Répandus à mes pieds Chantent tes exploits Ta pugnacité
Autour de moi Des insectes bourdonnent Chargés d'indifférence Prudent je m'en tiens Au plus profond silence Et à mon désarroi