C’est grande merveille D’écouter la mer Et d’ignorer son nom De s’appuyer au bastingage Triste et de tout démuni Puis de lever les bras au ciel Et de s’en remettre confiant Au tangage Et au roulis
Si l’on passe par-dessus bord Sans pouvoir revenir au port La mer inconnue Sous le ciel étoilé Devient sans l’avoir cherché La demeure éternelle C’est plus grande merveille encore