Les étés brûlent souvent Notre imaginaire Le soleil ardent se fait tortionnaire Mais qu’importe
Les hivers qui nous glacent les sangs Les automnes qui nous couvrent de brume Et les promesses douces De nos printemps Font semblant d'ignorer Ces délires ardents Nés des chaleurs estivales
La plume vrombit Sous les rayons solaires Elle mord Elle grince Elle mène le bal Elle crie Elle vocifère Et quand bien même il arrive Qu’elle dérange Jamais Elle n’indiffère