Sur le sentier où je chemine Des arbres en morceaux Viennent se refléter Dans des flaques d’eau Je tente en vain D’imaginer L’intégralité Du tableau Et je m’assieds sur le vieux banc Où naguère nous devisions Et d’une pensée qui frissonne Entre mon cœur et ma raison J’attrape au vol Des parcelles de temps Que j’épinglerai Dieu me pardonne Comme des papillons