C'est la lune qui court Que tu montres du doigt Tu t'étires parce que Naïvement tu crois Pouvoir arrêter son parcours
Mais elle te voit Pas sotte elle sait Que tu ne l'atteindras pas
Le sourire aux lèvres Elle traverse le ciel Et vexée tu te dis Qu'elle se moque de toi
Ô petite à chacun Les bornes d'un royaume Le tien commence Là où finit le sien Il te faut l'aimer En gardant la distance Qui sépare à jamais Son ciel de ton jardin