Gris-jaunes empalés Par quelques longs poteaux Sans doute de connivence Les nuages aux dieux Se tordant de douleur Adressent des plaintes Et brisent le silence Que leur imposent les cieux
Le grands maîtres là-haut Se drapent orgueilleux Dans les puissants méandres Obscurs et tortueux De leur indifférence
Ici-bas nous craignons Qu’à l’agonie du jour Les roulements sourds D’un orage imminent Ne rompent encore L’harmonie en cours Et la douceur du temps