Elle voyage entre les murs De sa chambre capitonnée Hurle avec les araignées Qui se bousculent dans sa tête Et puis soudain se tait Se cale dans un coin Des sanglots l'agitent Des idées noires l'habitent Elle ignore si c'est le soir Ou le matin
Aucun bruit ne parvient A ses oreilles Parfois la fatigue S'empare d'elle Puis elle s'endort
Dans des rêves fugaces Elle perçoit Des mains inconnues Qui la délivrent du passé Elle gambade alors Au soleil d'été Et chante à tue-tête Et chante à tue-tête