Elle a l’odeur de l’eau Salée des océans Mêlée d’ambre solaire Et de parfums iodés
Elle marche sur la digue A la manière des goélands Parfois s’enflamme inopinément Aux couleurs des blés roussis Puis elle poursuit Sa marche à pas très lents
Près des vagues agonisantes Qu’étreint le sable En les absorbant Des mouettes rieuses Prennent leur envol Pour tuer le temps