Fin de promenade Le jour va tomber La fatigue l'accable Pèse de tout son poids Sur ses épaules
Il s'arrête A la jonction de la plaine Et du bois
De la blancheur rosâtre Des champs enneigés Il aimerait briser La surface parfaite
Ecris Lui dit une voix Qu'il lui semble avoir Entendue autrefois Ne reste pas assis Au pied d'un sapin A suivre des yeux Le vol des oiseaux
Puis elle répète Ecris Munis-toi d'un bâton Ou d'une brindille Lève-toi Ecris
Alors il saisit son couteau Coupe la branche basse D'un arbrisseau Fait trois pas dans la neige Paraît hésiter Se sent incapable De tracer des mots Sans qu'ils ne Lui soient dictés