Et voilà dans l'air du soir Les effluves mourants du jour Résidus de carburants Fragrances estivales Odeurs persistantes de plats cuisinés Avec amour Parfums divers accrochés aux nuages Et qui retombent à travers Une pluie fine légère Qui roule sur les toits Des maisons de la ville
Nous traînons le pas Dans les rues Le square Et sur la place du Marché
Un chat traverse en courant La grande Avenue De la Liberté
La lune dans le noir Aujourd'hui paraît verdâtre
J'accélère le pas Je longe le canal Le Café des Amis Vient de fermer ses portes La fatigue m'envahit Incommensurable Encombrante Pesante comme un étau