Loin des regards convulsés Et des grognements nés De vos tendres bagatelles Vous paradez De ci de là Sous l'hermine royale Et la dentelle Ivres du soleil printanier Près des foules en liesse
Un rossignol sur la branche Chante un air imbécile Et des moineaux partout piaillent
Accourue de tous côtés La piétaille Cherche à s'approcher Du cortège officiel On agite des drapeaux On vous lance des fleurs
Un vieillard édenté A mes côtés s'époumone Vive le roi Vive la reine
Comme je n'ai rien à faire Ni de votre grandeur Ni de ma propre misère Il est l'heure Très chers frères et soeurs Que je m'en retourne A mes prisons premières