J’ai vidé la bouteille Sans absorber la lie Puis je me suis couché Sans trouver le sommeil
A mes côtés dormait Un poisson des mers chaudes Tandis que le remords me tenait en éveil
Au cadran de l’horloge Les aiguilles tournaient Pour tromper mon ennui Je me mis à compter Les écailles de mon voisin Puis je crois m’être assoupi Jusqu’au petit matin