Pourquoi donc hésiterais-je Me dis-je Et me voilà fonçant Comme un vieillard pathétique Qui gonfle encore ses ailes au vent Puis qui s'écrase Pensif Déçu Amer Mélancolique Contre le premier mur venu
A l'instar des arbres qui bordent l'allée Et dont la verdeur appartient au passé Je baisse aussi les bras
Le temps s'en va Comme du sable fin Qui vous glisse entre les doigts