La mort vient encore De frapper La nuit n'est pas encore tombée Le ciel qui rougit Lentement se remplit D'ivresse C'est ainsi que naissent Les protubérances Qu'on appelle collines Faute de mieux Et qui nuancent La tristesse D'un horizon Trop plat
Me voilà Dis-je Je vous tends la main Prenez-la dans la vôtre Empêchez-moi de glisser De l'autre côté Mais vous ne bronchez pas