Qu’il ne plaise jamais Aux dieux du ciel Et de la terre De briser le frisson Des étreintes premières Et d’aplanir l’amour Comme un champ préparé A l’ensemencement
Les coeurs vibrant A l’unisson N’ont de vie que le temps D’un éclair Dans les nuages gris Et lourds à l’horizon
Si grands dieux Vous entendez Vouloir la prolonger Puisse-t-elle toujours s’ancrer Dans le puissant mystère Des silences profonds