Une porte qui claque M'est comme un soufflet Que j'accepte avec Quelque reconnaissance
Le vent à lui seul Ne décide pas toujours De la tournure des choses Je ne dois qu'à moi-même Le courant d'air provoqué Par l'ouverture simultanée De portes et de fenêtres Entre elles fâchées Au point de se Refermer violemment
Mes miasmes en ce cas Ne s'échappent pas L'air ambiant demeure Irrémédiablement Vicié
Comme nos portes et nos fenêtres Est-ce bruyamment Que nous claquerons nous-mêmes En notre jour dernier