Imaginez ma peine Mon inconfort Ma douleur Je ne compte les heures Jamais qu’à rebours
Je n’ai de l’infini Qu’une image un peu floue Pour tout dire partielle Et j’en suis désolé
Les chiffres ordinaires Depuis ma naissance M’ont toujours fait peur Et de loin je préfère Le murmure des mots Qui rompent le silence Sous le soleil d’été
Des mots tendres et doux Que suscite l’amour A l’abri d’une ombrelle Enrobés d’un parfum Léger qui rend fou