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Jacques AADLOV-DEVERS

122 - Mon pastel La Joconde

Je marchais dans la Pluie qui ne pensait qu’à toi…
Comme on marche sur la lune (sautant dans ses pas)
Et la Lune – peinture du ciel noir, infini
Souriait comme La Joconde de Léonard da Vinci
Se sachant admirée (en copie) au musé
Accrochée sous une vitre, au grand Louvre, au palais

Je marchais dans la Pluie, qui ne pensait qu’à toi !
En pensant au sable du grand Sahara
En pensant à l’amour, à la mort, à la vie
A Joconde – ton sourire, qui donnait ces envies
Au fait que je voulais peindre au départ un pastel
Mystérieux, figé, d’un flou immortel

Dans un monde immobile, un tableau accroché
Que les gens (bien polis) auraient pu admirer
Ses couleurs, métaphores, originales si jolies
Que personne ne comprend (ni celui qui l’écrit)
Qu’elles viennent immobiles, toutes seules, décorer
Un pastel monochrome ( !) dont « le sens » reste caché

Dans l’absence de mouvement, de couleur, de contour
Dans la forme du cadre (cassé tout autour)
Dans l’explosion des couleurs de cet Arc en ciel
Que le peintre laissa à sa place, au ciel…
Une peinture éternelle où il y aurait toi et moi !

A jamais dans un rêve, invisible, enlacés…
Ton sourire, ce pastel, qu’on ne peut pas dessiner
Et le Bonheur, si simple, comme une peinture sans voix
D’un peintre inconnu, oubliant l’essentiel :

Cette Pluie, qui efface, doucement, tous nos pas…