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Jacques AADLOV-DEVERS

073 - Le Tableau est parfait

Tu es belle comme une…
Fleur (diraient les poètes, merveilleuse de couleurs)
Tu es belle comme une fée
Qui arrive le soir… (Quand on est fatigués,
Quand le désespoir voudrait parfois s’emparer
Brillant de tes étoiles invisibles…tu es !)

Tu es belle comme un pot !
(De miel dans lequel l’abeille amène son nectar
Ses moments des saveurs qu’on déguste
Avec ses papilles augustes…
Le matin émerveillé ou hébété le soir)

Tu es belle comme une… sirène…
Qui alarme ! SOS le monde est terne :
« Réveillez-vous, j’arrive, me voilà !
Je suis la princesse…qui se balade et
On va changer d’un trait de robe tout ça»

Tu es belle comme une… belle sirène
Qui se promène gracieuse dans la vague
Sans peine… avec ses courbes, ses lignes,
Ses rondeurs qui s’alignent
Dans d’infinies – splendeurs
Tu es la mer dans toute sa grandeur !
Le flux et reflux de ton corps envoûtant
Qui partage son extase, au mari… (à l’amant)

La nuit - Tu es la lune (Le jour - le soleil !)
Toutes ces histoires de mille et une merveilles
Tu défie la sagesse (les mystiques, les savants)
Dans ton sourire, éternel, joyeux, nonchalant

Si belle ! Je t’aime ! A l’Infini…
Je t’aime, je t’aime, je t’aime et si…
Tu pouvais un jour (apercevoir, au loin)
L’ombre perdue de mes pensées, d’antan
Quand je n’avais qu’un seul étendard
Ouvrir ton sourire, faire briller ton regard

Le monde entier paraissait amoureux
Quand je noyé mon regard, au profond de tes yeux
Tu étais si belle, plus belle que la vie !
Car tu étais jeune, et moi… jeune, aussi
Toutes ces belles histoires…
Que mon œil eût écrit !

Qu’il voudrait t’écrire encore (d’ici) d’au loin
De ce futur passé, conjugué si bien
Au présent, imparfait, maintenant et toujours !
Tu étais si belle…car je croyais, ton amour !

Eternelle histoire…dirait le savant…
Tu es belle, pour toujours, dans mon esprit, maintenant
Et même si, depuis, tu m’auras oublié…
Peu importe « Toi et Moi », le tableau est parfait !

Et il restera à jamais, comme une belle symphonie
Que chanta éperdu, un jour, mon esprit…
(Quand si timide il n’osa même pas te parler…
Regardant au loin ta robe passer)
Si belle volant dans le vent si léger
Trop belle ! Comme si Tu n’avais pas…existé !