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Jacques AADLOV-DEVERS

039 - Le repas idéal

J’ai appris que les animaux souffraient, pauvres bêtes
Alors je les ai enlevés de mon assiette
Et j’ai vu plus tard dans la vie
Que les plantes hurlaient elles aussi
En les écrasant entre dents leurs saveurs !
Dans l’assiette sont restés alors seulement « les pleurs »
Ai inventé-je me demande cette planète ?
Où on s’écrase, on se mange, on se tue comme des bêtes
Et puis, pour pigmenter cela, tout autour
On nous fait réfléchir à la beauté de l’Amour !

Mon esprit (affamé) me demande encore
Trop faible pour savoir l’envers décor…
A savoir…qu’un jeu, dans un monde parfait
N’aurait pas (certainement) plu à tous ces tues !
Qui ainsi on eu « la chance » sublime, de savoir
Déguster l’expérience, de l’autre coté du miroir…
Où se trouvent enfermés, ces esprits impolis ( !)
Qui sont là pour jouer au grand jeu de la vie…


Et ses règles, mystère, ou absconse grandeur…
Ou peut-être, encore, qu’une banale… erreur ?
Nous vivons, (parfois si dur), dans un monde imparfait…
Qui nous apprend, à la fin, de quand même, Tout Aimer !
D’essayer de faire, en vivant, le moins mal
De se faire pardonner, impossible idéal
De pouvoir comprendre, de pardonner à son tour
Et laver dans ses larmes, son âme, pour qu’un jour
Il puisse briller comme une pierre de lumière
(Au départ étant argile et poussière…)
Soudain devenu miséricordieux et sans peur
Et enfin se comprendre, dans son Créateur …


J’ai appris que les animaux souffraient, pauvres bêtes
Alors je les ai enlevés de mon assiette…
J’ai appris que vous souffrez, vous aussi,
Alors, je vous appelle, maintenant, mes amis…
Peut-être c'est ça, splendide grandeur…
D’aimer son assiette, remplie de ses pleurs !