Vos
poèmes

Petit bonhomme, mystère…
Je suis toujours étonné
Avec quelle aisance, innée
Tu es prêt à tuer ton frère

Sans même réfléchir un seconde
Quel réflexe ( !) dans ton couteau…
Petit bonhomme, immonde
Apparemment, si tranquille, au bureau


Si facile à fixer « tes idées »
(Depuis qu’on te connaît…)
Tu es prêt à sortir ta hache
Pour les défendre, à jamais

Combien de cannetes de bières
Pour avoir ton amitié ?
Petit bonhomme, mon frère
C’est ainsi qu’on t’a fabriqué ?


Combien de larmes, ce monde
Pour éclaircir ton âme ?
Petit bonhomme, ne t’inonde
La bêtise (insensée) de ce drame ?

Errant, sans penser, sur cette terre
Gourdin à la main, atomique
Petit bonhomme, mon frère
Je t’aime, même si un peu, cynique


Je voudrai qu’on ait pu « se rappeler »
Comme d’un ancien souvenir…
Des ces deux millénaires des tues
Et combien encore… à venir ?


Petit bonhomme, ta « victoire »
Ne peut durer qu’une seconde
Tant qu’elle erre, perdue, sans espoir
Ton âme, envoûtée, en ce monde…