Revoilà à nouveau, ce terrible vague à l'âme Il revient avec le lourd poids des larmes. Je croyais être enfin dans l'acceptation Mais elle ne supprima pas l'affection.
Me voici de nouveau perdue Tout disparait encore de ma vue Comment supporter ces sursauts d'âme ? Qui me malméme telle du fond de l'océan une lame
Quelques jours doucement ont passé Le ciel avec attention, j'ai regardé Je n'ai voulu y voir que les bleus îlots Au milieu des nuages gris, ils flottaient tels des radeaux
Ces radeaux, je sais maintenant m'y accrocher J' apprends à les utiliser comme bouées. Je sais qu'avant de retrouver totale sérénité De très nonbreuses épreuves, je devrai traverser.
Mais, je sens grâce à mon seul instinct Que je serai bientôt de nouveau maître de mon destin J'aime la vie, comment ai je pu l'oublier ? La nature, la beauté rendront enfin à mon âme la paix.