Vos
poèmes

Son œuvre tissée, l'araignée
Se pend au fil de sa toile,
A laquelle elle a accroché,
Tel un trophée un "égal".

Elle danse avec sa proie,
Dans son obscure apathie.
Placide, grignotant sa foi,
Elle tisse ses liens, assouvie.

Alors elle l'entrelace,
De ses tendres chélicères,
La paralyse et l'embrasse,
Consume sa tendre chair.

Puis en toute inconscience,
Ronge son cœur épris,
Rassasiée de sa romance,
La laissant vide et meurtrie.

Il n'est point un hasard,
Que le nom d'araignée,
Fut donné à ce cauchemar,
Du genre de la féminité.