Alors qu’aujourd’hui encore je sens ton parfum Voile de vapeur me recouvrant d’un voile de lin Appartenant à un passé taché de sang Ni le temps ni la solitude ne me feront oublier Ton si doux parfum de cerisier blanc
Des siècles et des millénaires sont passés Et ton rire est toujours présent
Soulageant ma douleur un instant Oubliant les tristes passages de ma vie Mon cœur s’emballe et ma solitude fuit Bondissant dans l’obscurité de cette pièce Retrouvant l’espoir de pouvoir dans mes bras te serrer Etouffant un cri de joie remplit de liesse Rêvant que jamais plus rien ne pourrait nous séparer
Dans tes caresses je retrouverais le réconfort Auquel j’avais du renoncer lors de votre mort … N’est ce que folie de ma part Serait ce le symptôme de mon désespoir
La vie vous a quitté ma tendre fille Et avec ta mère dans le ciel maintenant tu brilles
Dirigeant, avant de mourir, ton regard vers l’entrée Espérant me voir venir vous délivrer Sur ton visage n’apparaissaient ni crainte ni colère Et c’est un doux sourire que tu laissa à ton père Souriant et lâchant des larmes chaudes et écarlates Prise entre la douleur et la mort qui te hâte Oubliant l’espoir qui venait en moi de renaître Il ne me reste rien que le désespoir et ma haine envers ces Rien … Hormis ton parfum de cerisier blanc