à cet ami que j'aime tant
Avant de partir,
Je voulais t’écrire, te dire, te sourire…
Laisse ces quelques lignes te chatouiller les yeux,
Un fragment d’intimité, un peu d’égoïsme à deux,
De moi, à toi
Rien qu’à toi,
Tu es cet ami que j’aime tant,
Jailli des ces heures perdues ou nous étions amants,
D’une rencontre banale, une relation qui n’a d’égal,
De ces heures noircies, avortent des souvenirs enfouis
Duo désarticulé,
Aujourd’hui, de ton sourire, mon visage est éclairé
Ai-je vécu ces sentiments en contre- jour
Ces demi mots, qui bien pesés, symbolisaient « amour »
Toi qui a jonglé avec mes émotions,
Passion, désordre, affection,
D’où vient cette maléfique attraction ?
Vil relent de passion qui me poursuit, je fuis, me rattrape,
Mais comment regarder autre chose que tes yeux qui pétillent
Ta bonne humeur, ton ardeur, ta candeur avivent
Toutes ces filles qui te courtisent d’une humeur vive
Quand tu es là, envie folle d’embrasser la vie
La vie, comme une farandole,
Une troupe qui rigole, des couleurs qui s’envolent
Comme le vent tu vas, tu passes, tu tourbillonnes,
Mais trop fort tu souffles et blesses ta fragile mignonne
Je suis partie pour ne pas te voler ton temps,
L’amour comme un gage et moi dans une cage,
Prisonnière dedans
Aujourd’hui te sens tu libéré de mon âme et de mon cœur envo
Tu n’es jamais de trop, j’en ai beaucoup demandé ;
Quelle chance pour celle qui prendra la relève
Celle qui s’abreuvera de la langueur de tes lèvres
De cet amour consommé, devenu platonique,
De ces moments partagés toujours aussi féeriques,
Je ne veux pas d’adieu dans nos regards
Vois, mes yeux qui brillent d’un espoir :
Celui d’un simple baiser sur la joue
Me blottir contre toi ; serres moi fort dans tes bras,
Ceux qui me rassurent, ceux qui enfouissent les blessures,
Gestes de tendresse
Une simple et chaleureuse caresse,
Ne me perds pas en chemin,
Prends moi la main
Et tout ira bien….
A toi, cet ami précieux
Comme il y en a peu à mes yeux
