Dans ton regard de mère, j'ai perçu un appel. Je te connais peu, mais des rimes nouvelles Dessinent ce carrefour ou je t'attends demain. Nos vies se sont croisées, mais pas encore nos mains.
Faut-il croire au destin ou bien à la morale, Doit-on tous les deux communier, fuir une vie banale, Ou respecter nos chaînes, fiers de rester sourds A cette faim qui brûle en nous, un peu plus chaque jour ?
Un soir de pur hasard, enfin seuls tous les deux, J'écoute parler tes yeux, je m'accorde de leurs jeux. Ils rient et versent ces larmes de cristal, pour écrire Ce que nos mains muettes n'osent déjà plus se dire.
Aujourd'hui malgré nos interdits, oui je t'aime, C'est pourquoi j'écris pour toi, ce petit poème, Souvenir d'un sourire, d'un parfum, de ta voix. Et ton absence sonne en moi, ce besoin de toi.
Mais le temps va bientôt séparer nos chemins, Chacun de nous retrouve son foyer ses gamins. De nouveau la raison a vaincu la passion, Le feu se meurt au rythme de nos derniers frissons.
