Si un soir, un matin, au détour d’un sentier, Nullement préparé, elle vous tend la main, Exigeant le retour de votre tablier, Vous saurez que ce jour a changé de demain.
Ami, ne pleurez pas vos souvenirs d’hier, Ne vous lamentez pas, criant à l’injustice, Reprenez simplement, les mots de vos prières, Votre cours est entré dans un autre solstice.
Laissez là sur-le-champ votre égide de brou, Gommez de vos cerveaux, votre hyperesthésie, On a de votre temps, fait sauter le verrou Pour écrire à nouveau une autre poésie.
La mort n’est qu’un refrain du chant de l’existence, Ponctuant les couplets de notre éternité, D’un concert programmé sous forme de séquence Où on renaît sans fin sous d’autres vérités !
