Je suis devant tes seins, comme un petit bébé, Qui découvre sa faim, au travers de ses pleurs, M’amenant du passé, ahuri de bonheur, Des ombres de plaisir, me laissant bouche bée.
Devant tant d’émotion, bousculant tout en moi, Mon âme redescend où s’achève mon corps, Devenant fleur de peau, recherchant ses encore, Entre mes envies folles et mes besoins d’émoi ;
Mes lèvres ont souvenir de nimbes de tendresse, De jardin de délices sur lit de volupté Et de bouts de chemin ponctués de caresses.
N’ayant plus d’ambition qu’à leur seul horizon, J’erre sur le chemin de l’impudicité, Tant je sens là du sens au gré de ma raison ;
Je sais que c’est en eux que je trouve mes cieux !
