On dit que le poète habite les nuages, A écouter les cris que font tous les oiseaux ; On dit qu’il ne se plait qu’à leur ouvrir leurs cages Et à prendre parti, des bois, pour les roseaux.
On dit qu’il dit, des mots, que ce sont des images Et que chacun d’entre eux, revêt milles habits, On dit qu’il les colore au présent des rois mages, Pour en faire des jeux que peignent les nabis.
On dit qu’il est d’ailleurs et que ce sont les muses Qui donnent à son stylo le cristal de ses vers, Quand, caché sous la rime, il en use et s’amuse.
On ne dit plus pourtant, qu’il sait de métaphore, Allumer des étoiles au bout de l’univers Pour vous montrer la vie au temps du réconfort ;
Il n’est plus que l’enfant qui entend l’oliphant !