Ce moment là .
Tu sais que t’en es là, ton corps l’a décidé,
Ton sens, lui ne sait plus, il a démissionné,
Des fois que la raison, viendrait à lui souffler
Qu’il ne faut pas y aller, que tu es en danger.
T’as refermé la porte des questions de demain,
Ta peau en a besoin, de sentir là ses mains,
Tes yeux ne veulent plus regarder le chemin,
Tant tu voudrais déjà partager son refrain.
La magie du moment t’a noué l’estomac,
Sa première douceur, fait un alinéa,
D’un texte dont les mots sont devenus l’aria,
Que ta bouche chantonne, au fond de toi, tout bas.
Ses longs doigts sur ta nuque, ou l’envie t’irradie,
Tes bras noués en pieuvre, autour de toi et lui,
Tes lèvres que sa langue enflamment en symphonie,
Tout ça montre déjà que tu avais choisi.
Des frissons viennent éclore, aux rives de ton corps,
Faisant frémir tes seins dans leurs gants de tussor,
Implorant de leurs bouts, de trouver leur mentor,
Pour leur donner de quoi apaiser leurs « encore.
Ton ventre s’est calé au swing de son désir,
Refusant de comprendre, à ne plus réfléchir,
N’ayant plus qu’une envie, de lui appartenir,
De devenir sa chose, à se faire envahir.
C’est bien ce moment là, le sommet de l’amour,
Quand du fond de la nuit, tu vas passer au jour,
Quand de l’autre tu vois juste quelques contours,
Qui laisserait à croire aux rêves de toujours !
Septembre 2007 corrigé mai 2010
