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Gabriel FRANCESCHINI

Au second degré.

Je cherche l’équation qui régit le bonheur,
Avec la conviction que ce n’est là qu’un leurre,
Tant il est de degrés dans nos identités
Et qu’il faut de bon gré en voir l’altérité.

J’ai cru l’avoir trouvé dans quelques inconnues,
Mais il s’est esquivé, dés qu’elles furent nues,
L’ensemble des réels, possédant la valeur,
Que le superficiel donnait à mon vecteur.

J’ai pensé, même un jour à une théorie
Qui aurait mis l’amour, dans la géométrie,
Mais les paramétriques, à la différentielle
M’ont de par leur logique, acté le démentiel.

J’ai aussi pour des courbes, essayé l’asymptote,
Mais très vite la bourbe a couvert mon symbiote,
Prouvant d’un népérien, que quelques hyperboles,
Pouvaient juste d’un rien, en démontrer le dol.

J’ai osé d’algorithmes, affirmer tous mes droits,
Mais par manque de rythme, à l’envers et l’endroit,
J’ai voulu de ce cercle humer la quadrature,
Sans voir qu’un gros couvercle en masquait l’aperture.

J’ai donc sur le zéro de toutes mes fonctions
Basé les numéros de mes contradictions,
Pour que de leurs variables, aux deux bouts de la corde,
Fût bien identifiable un créneau de discorde.

J’erre depuis ce temps, dans la continuité,
A penser du printemps, qu’il précède l’été
Et que de ces fractales expliquées par Peano,
N’est là que le normal de notre mécano ;

Le bonheur ne pouvant jamais se démontrer,
Tant les bémols du vent ne peuvent s’orchestrer !

Juillet 2011