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Frédéric LIOT DA LILLE

Zweifellsohne nötigenfalls jagt ein harter Prädator den anderen

Il existait un prédateur brutal
Autrefois qui n’était pas un chacal

Il décimait ses proies aux alentours
Et prospérait sans nul besoin de secours

Un jour il ne trouva sur son chemin
Ni gazelle ni mouton ni lapin

Comment faire pour qu’il se restaure
Restaient les fleurs et les carnivores

Je ne sais s’il devint alors sage
En tous cas il montra du courage

Il s’attaqua à ses congénères
Ce qu’il ne faisait pas d’ordinaire

Quand il n’y a plus en vue de bon coup
La brute est un loup pour l’autre loup

Avril deux mille dix-neuf

Variantes (avril deux mille dix-neuf)
VI Ni gazelle ni bison ni lapin
VI Ni gazelle ni élan ni lapin
VI Plus nulle proie pour faire un festin
VII Que faire alors que je suppose
X En tous cas il montra son courage
XIII Quand il n’y a plus du tout de bon coup
XIII Quand il n’y a pas en vue de bon coup
XIII Quand il n’y a pas du tout de bon coup

Remarque (avril deux mille dix-neuf)
On pourrait traduire le titre par :
« Sans aucun doute, en cas de besoin, un dur prédateur chasse ses semblables. »

Note (avril deux mille dix-neuf)
Le distique central finissant par le vers « Restaient les fleurs » peut être supprimé simplement.