Zum Unglück, kann Zeit nicht alle Wunden heilen (réponse à Guillaume Apollinaire)
Sous le pont Jouhaux coule la Deûle Et nos amours Faut-il que je m’en rappelle La joie précédait la peine toujours
Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure
Nous ne pourrons nous aimer en face Tandis que sous Le pont de nos bras menace L’onde qui glace des regards des loups
Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme leur vie est cassante Et comme sans eux l’Espérance était là
Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours comme les semaines Ni gazelle Ni caille souffrent la haine Sous le pont Jouhaux coule le Deûle
Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure
Avril deux mille dix-huit
Titre (avril deux mille dix-huit) Le titre modifie le proverbe « Zeit heilt Wunden » (Le temps panse les plaies)
Variantes (avril deux mille dix-huit) I (+XXII) le pont Jouhaux -> un pont lillois (I +) XXII le pont Jouhaux -> un pont lillois I (+XXII) Jouhaux -> de Dunkerque (I +) XXII Jouhaux -> de Dunkerque XVI Et sans eux comme l’Espérance était là Dans le poème, jours -> nuits – nuit -> jour
Variante (décembre deux mille dix-huit) II Et mes amours