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Frédéric LIOT DA LILLE

Zum Unglück, kann Zeit nicht alle Wunden heilen (réponse à Guillaume Apollinaire)

Sous le pont Jouhaux coule la Deûle
Et nos amours
Faut-il que je m’en rappelle
La joie précédait la peine toujours

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Nous ne pourrons nous aimer en face
Tandis que sous
Le pont de nos bras menace
L’onde qui glace des regards des loups

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme leur vie est cassante
Et comme sans eux l’Espérance était là

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours comme les semaines
Ni gazelle
Ni caille souffrent la haine
Sous le pont Jouhaux coule le Deûle

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Avril deux mille dix-huit


Titre (avril deux mille dix-huit)
Le titre modifie le proverbe « Zeit heilt Wunden » (Le temps panse les plaies)

Variantes (avril deux mille dix-huit)
I (+XXII) le pont Jouhaux -> un pont lillois
(I +) XXII le pont Jouhaux -> un pont lillois
I (+XXII) Jouhaux -> de Dunkerque
(I +) XXII Jouhaux -> de Dunkerque
XVI Et sans eux comme l’Espérance était là
Dans le poème, jours -> nuits – nuit -> jour

Variante (décembre deux mille dix-huit)
II Et mes amours