Vingtain (Non je ne me rappelle plus le nom de la discothèque...)
Non je ne me rappelle plus le nom De la discothèque où j’ai dansé En quatre-vingt trois un soir en été En Italie mon oubli est sans nom
Non je ne me rappelle plus le nom Des artistes qui furent passés par Le disc-jockey probablement des stars De l’époque mon oubli est sans nom
Ce que je me rappelle c’est la nuit Calme qui régnait hors de la boîte La nuit sans pluie hors de cette boîte Et aussi les fêtards remplis de nuit
Ce que je me rappelle c’est la nuit Cette nuit où deux ados mutiques Quasi gorgés de produits toxiques M’en avaient fait montre c’était la nuit
Ce que je me rappelle c’est la vie Qui reprit avec eux son cours banal C’étaient des connaissances c’est normal Et puis autre page autre partie…
Novembre deux mille dix-huit
Variantes (novembre deux mille dix-huit) XII Et aussi les fêtards ivres de nuit XIV Cette nuit où deux ados pudiques XX Et puis autre page dans ma partie…
Remarques (extrait - novembre deux mille dix-huit) Les jeunes hommes dont il est question ici (un éphèbe aux cheveux longs et un autre garçon aux cheveux courts) étaient fort charmants au demeurant (sans ironie). Cela donne lieu à une oeuvre mineure.