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Frédéric LIOT DA LILLE

Vers sur une adolescente (partiellement imités de Léonard)

Lorsque l’étoile du matin
Versait sa lumière dorée,
Je vis en songe Dorothée
Avec sa fille à la main.
L’ado, dix-huit ans à peine,
Marchait d’un pas mal affermi :
« Mon ami, dit-elle, voici
Ma fille que je t’amène.
Je souhaite que l’art des vers
Classiques tu lui enseignes,
Que de beauté tu l’imprègnes. »
La mère aux très beaux yeux pers
Me paya d’un joli souris
Et dit qu’elle repasserait
Plus tard, quand elle en aurait
Terminé avec ses soucis.
Aussitôt la mère partie,
J’explique les rimes croisées,
Les rimes suivies, embrassées.
Je célèbre la poésie :
C’était à ne jamais finir !
Bientôt lassée de m’entendre,
Elle dit d’une voix tendre :
« Je souhaite t’entretenir
D’autre chose. J’ai un savoir,
Tu vas voir, qui fait merveille.
Il est ce qui m’émerveille,
Et vaut mieux que tout ton savoir ! »
Puis d’une voix pleine d’attraits,
Elle m’enseigna le bonheur
D’aimer. Avec quelle ardeur
J’étudiai tous ses secrets !
Muses ! pardonnez si j’oublie
Ce que j’appris avant ce jour !
Mais pour la leçon de l’Amour,
Je ne l’oublierai de ma vie.

Avril deux mille dix-neuf

Variantes (avril deux mille dix-neuf)
XIX Les rimes plates, embrassées,
XXIII L’ado dit d’une voix tendre :
XXV D’autre chose. J’ai un pouvoir,

Remarques (avril deux mille dix-neuf)
Le poème qui figure ci-dessus est une pure fiction. Il a été en partie inspiré par
« L’Écolier-maître » de Nicolas-Germain Léonard.