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Frédéric LIOT DA LILLE

Réponse à Lélian (« Je suis l’Europe au seuil d’un millénaire… »)

Je suis l’Europe au seuil d’un millénaire
Nouveau qui se soucie du sort de ses migrants
Tout en écrivant des lipogrammes charmants
D’un style d’argent tel certains congénères

Hors l’art comme beaucoup ma vie est pépère
Il se dit qu’il y a de longs combats sanglants
Là-bas en Afrique mais surtout au Levant
Mais qu’y puis-je je ne suis pas téméraire

Qu’y puis-je c’est vrai je me contente de peu
Je souhaite la paix mais on est sur terre
On n’est pas dans une saga littéraire

Solitaire je ne veux pas aller au feu
Solitaire l’art au moins me réconforte
Solitaire le beau c’est ce qui m’importe !

Deux mille dix-huit

Variantes (deux mille dix huit)
VII Là-bas en Afrique et aussi au Levant
VII Là-bas en Afrique mais aussi au Levant
VIII Mais qu’y puis-je je ne suis pas militaire
VIII Qu’y puis-je je ne suis pas un militaire
XII Solitaire le beau est là qui m’importe !

Remarques (deux mille dix huit - extrait)
On se souvient que plusieurs poètes avaient répondu à F. Arvers dont Louis-Honoré Fréchette
(« Réponse au sonnet d’Arvers »).

Note (mercredi vingt février deux mille dix-neuf)
À l’origine (fin mai deux mille dix-huit), le mot « pépère » était mal orthographié avec un accent aigu sur le second « e ». Cette erreur a été rectifiée ce jour.