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Frédéric FONTAINE

Vous me faites rire

Derrière cette belle poitrine
Se cache sûrement un joli cœur.
J’aimerais entrevoir ce qui se passe à l’intérieur,
Mais terrible peur…
Oui peur d’effleurer par erreur ce sein
Qui envie les hommes…
Oui peur de ne plus entendre cette vulgarité
Qui parfois m’assomme.
Vous êtes quelqu’un d’important dans cette immensité.
Vous m’intriguez mademoiselle, vous rayonnez …
Oui vous êtes belle, intelligente et vous me faites rire.
Vous êtes sans contrefaçon l’objet réel de mon désir…

C’était ce matin où j’avais l’esprit ailleurs
Soudain un terrible effroi se répandit en mon cœur,
Une hirondelle venait de passer, très bas,
Annonçant de beaux lendemains, le printemps était là.
Puis un ciel nuageux comme celui de mars,
Tourna mon esprit dans ce mélange confus, la mélasse…
Juste l’envie de me cacher sous ce réverbère, misère.
Puis surgit une étincelle, que dis-je un éclair,
Fondant les neiges éternelles, fini l’hiver.
Je ne vous parlerai pas d’amour au goût amer.
Cette lueur éclatante libérée par votre envie,
Se déchaîna libre de toutes mélancolies,
Toucha cet arbre un peu plié, mais ravivé,
Et fit apparaître à mes yeux, votre beauté.

Juste cette envie de vous dire, si simplement
Que mon faible pour vous est étrange, assurément.
Dans ce jardin où la mauvaise herbe a fini par crever
Quelques plantes ont laissé éclore leur beauté…
J’aurais pu cueillir celle-ci, ou encore celle là,
Mais mon choix c’est dirigé vers celle
Qui éveille ma curiosité
La naïveté, reine de pureté,
Me guide sans craintes ou avec peur
Dans les méandres du bonheur ou les combles du malheur,
Mais j’ai cet espoir que vous puissiez
Me prendre par les entrailles,
Cet espoir que je ne suis pas une victime
D’un champ de bataille.
Oui mademoiselle, je suis d’un pays
Où l’imaginaire n’a pas de trêve
Dans un univers où tout conspire en faveur
Des gens qui rêvent…
Oui vous êtes belle, intelligente et vous me faites rire.
Vous êtes sans contrefaçon l’objet réel de mon désir…
Objet réel, avoué et responsable de ces quelques voluptés,
Qui me dépassent, me surprennent, me donnent l’envie d’aimer

PURDY