Prc, tu demeures merveille à travers les merveilles, Parc, tu es rempli de vie, de plantes et d'écureuils, Parc, sans toi, tous seraient toujours tristes, Parc, de la joie, tu es le premier sur la liste.
Si l'on te visite durant une année, On peut voir tant de choses se passer : L'été tu es tout vert, tout actif ; L'automne tu devient multicolore, jamais passif ; L'hiver te rend blanc, tout engourdi ; Le printemps te réveilles avec les amoureux épris.
Quand tu es provincial ou national, Tu gardes des ours, des renards, des cerfs ; Mais lorsque tu es local ou régional, Tu as des merles et des enfants qui attendent le dessert.
J'ai vu des chérubins grimper dans tes arbres, J'ai vu des tables sous leur barbe, Et des bancs, face aux jeux vivants, Sur lesquels s'aimaient parents et aimants, Car s'aimer devient un jeu de vieux enfants, Puisqu'on rajeuni en te côtoyant.
Tu sembles si petit, Jusqu'à ce qu'une lèvre rie : Alors seulement, on voit ton infinité Qui nous permet de se libérer!
