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François LETOURNEAU

De mon coeur dont tout amour s'écarte

Ce pourrait-il, dans le plus grand des mystères,
Que sur un lit d’aiguilles, d’acier et de fer,
Qu’un homme puisse se plaire en cet enfer,
Tant il a souffert et fut grande sa misère.
Ce pourrait-il dans le plus grand des mystères?

Deux malades et trois qui se disent fous,
Ont brisés le plus beau des cœur de boues.
Et avec vil plaisir; et plein de remords mous
On écrasés des têtes et des êtres roulant d’infernales roues
Ah! C’était deux malades! et trois qui se disaient fous!

Un ivrogne, pleurant sous le gouffre toute ses liqueurs,
Sachant pesant sur lui l’œil d'un dieu moqueur,
Pris de honte et de vertige; et de peur
Maudit celui qui lui pris sa vie et sa lueur!
-Pauvre ivrogne! Regarder le qui pleure mille liqueurs!

Des amours, qui brillent plus que des étoiles,
Étendent leurs beautés sur les mers et les toiles.
Un soleil rouge et un vent qu’hume la voile,
Font perdre de bonheur aux marins tous leurs poils.
-Quoi? Des amours qui brillent plus que des étoiles?!

De mon cœur dont tout amour s’écarte,
Comme un voyageur perdu sur l’énigmatique carte,
J’attend l’été et ses fleurs; et que les malheurs partent,
De mon nid; de mon ciel; de ma charte;
De mon cœur... dont tout amour s’écarte.