Quelle est cette larme qui me parcourt le corps ? Quel est cet abysse au milieu de mon cœur ? Une blessure profonde jaillit de mon être Une nouvelle faille sur mon visage vient de paraître Souffrante solitude qui brise mes envies Mon être solitaire dans ce corps toute la vie Abîme raviné par des douleurs éternelles Où coule une rivière au doux nom de peine Plaisir amer d’assécher mes pleurs Barrage construit pour noyer mon cœur Brûlantes veines et corps meurtri Dans mon cœur l’amour se tarit Le feu de la vie en moi n’est plus qu’une flamme Aujourd’hui elle s’éteint, et me quitte. . . mon âme En moi le lion se meurt, il gémit La foi de vivre a laissé sa place aussi Maintenant pour moi il ne me reste plus qu’à survivre Dans ce monde qui ne me ressemble pas Sur cette terre où mon âme ne vit pas Dépourvu de joie je ne sais plus sourire Comme je ne peux pas mourir ici bas Dans mon antre je me retire encore une fois Oh ! cruelle solitude pourquoi t’acharne-tu ainsi ? Je voudrai être heureux et retrouver la vie Quitter ce manoir et ne plus y revenir Oublier ce chemin qui me brise un peu plus à chaque pas Oh ! souffrante solitude laisse moi réapprendre à vivre Cruelle soit tu je t’implore une dernière fois....