Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Francis PRODEL

L’Hold-up

Dès le début, d’un pauvre ensemble.
Pourtant prometteur, pleine de certitudes
Avec l’envie de construire, d’un vide.
D’une déchirure à combler, acide.

Sur leurs tempes posées, d’un fer rougis.
Ils étaient, ils étaient vains et sang, des milliers.

D’un lundi préféré, à des fins de carrière.
Sur le plateau à dessein, à l’affût.
D’un espace vidé, violé, et donc perdu.
Un cratère à venir à poser des barrières.

Sur leurs tempes posées, d’un fer rougis.
Ils étaient, ils étaient vains et sang, des milliers.

Pour des empêchements d’une autre structure.
La solution ultime, la longue-vue sur l’écran.
En permanence, l’intégrité en déchirure.
Ne plus réfléchir et pensée, sortir du rang.

Sur leurs tempes posées, d’un fer rougis.
Ils étaient, ils étaient vains et sang, des milliers.