Je lui dis qu'elle est charmante et que je l'aime Avec cette jolie robe et ce fin corselet Où elle semble si légère qu'on la penserait Quelque beau papillon qu'un coeur de rose essaime.
Je lui dis qu'elle est charmante, que nul poème Ne saura rendre assez sur un rythme indiscret Le mystère et l'essor, la grâce et le secret De son corps juvénile que forma l'amour même.
A ses atours de femme à qui prête des ailes L'envolement frivole et souple des dentelles : Point de Raguse, d'Alençon ou encor de Cluni.
Je préfère de loin, si bien qu'ils ravissent la vue, Dans ma quête d'un paradis dont je me sens banni, Le souvenir pensif où en rêve elle est nue.
Second semestre deux mille seize
Variantes (second semestre 2016) II Avec cette ample robe, et caetera (première version) VI Ne saurait rendre assez, et caeterea (1ère version ?) XIV Dans l'attente d'un paradis dont je me sens bannni,