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Frédéric DELAVILLE LEGEAI

Paroles sans musique (d’après Albert Mérat)

En partant il avait emporté
Le souvenir de sa vénusté.

L'heure méchante étant finie,
Il était triste sans ironie.

Il sentait ses minuscules mains
Mener son coeur en divers chemins.

Partout, et présente et perdue,
Il est sûr et certain qu'il l'a vue.

A Bade il entendit un air
Qui lui parut, et moqueur et clair;

Et sa raison avait beau dire,
C'est elle qu'il entendait rire !

A Calais, il allait curieux
Guettant ses pas et cherchant ses yeux.

Tout le temps, l'azur eut la couleur
Des yeux qui ont subjugué son coeur.

Mais on souffre fréquemment un peu,
Rêvasseur sombre, quand il fait bleu...

En Suisse, sa pâleur qu'il aime
Faisait pâlir la neige même.

Avec ses doux airs qu'on ne sait pas,
Elle s'attachait à tous ses pas;

Et il avait de douces mines
Pour les voyageuses blondines !

Dimanche 14/07/2013

Variantes (14/07/2013)
V Il sentait ses magnifiques mains
IX A Bade, il entendit un air
XIII A Londres, il allait curieux
XVII « fréquemment » donne « très souvent »
XX Faisait blanchir la neige même.

Variantes (septième mois, most probably 17/07/2013)
XIII A Paris/Milan/Turin, il allait curieux
XXI Avec ses airs qu'on ne connaît pas,

Variantes (fin septième mois deux mille quinze)
XIII Toutes les variantes de ce vers sont suivies de «,»
XVI Des yeux qui ont fasciné/enchanté/envoûté son coeur. *
XXIII Et il avait de tendres mines

Note (fin septième mois deux mille quinze)
* Ces trois variantes font de ce poème un lipogramme sans
La dixième lettre de l'alphabet.

Reliquat (du 14/07/2013)
XVI Des yeux par qui il est pris son coeur.