Un roi vit cloîtré dans sa profonde Ame, seul, sans amour en ce monde.
Comme le Christ, entouré d'épines ; Les rayons d'or du nimbe sidéral Comme des dards trouent sa peau vraiment fine, Et sur sont front coule son sang royal.
Son peuple gronde, car il est amer. Mais ses proches à dormir l'engagent : « Sire ! Endormez-vous, c'est l'orage ; L'azur bientôt va devenir plus clair. »
Il peut agir, mais lui manque l'envie. Ah ! S'il avait ne fut-ce qu'un désir ! S'il ressentait la chaleur de la vie ! S'il avait en partage un plaisir ! Mais l'astre va toujours sans cortège ; Les plus hauts monts sont aussi les plus froids ; Et l'été ne peut fondre la neige Sur les atlas et dans le cœur des rois !
Dernière semaine de mai 2014
Variantes (dernière semaine de mai 2014) I Le roi vit cloîtré dans sa profonde I Il vit enfermé dans sa profonde II Ame, seul, sans amour dans le monde VI Et sur son front se voit son sang royal VI Et sur son front on voit son sang royal XVI Les monts neigeux sont aussi les plus froids ; XVII Nul été ne peut fondre la neige XVIII Sur les Atlas et dans le coeur des rois ! XVIII En haut des puys et dans le coeur des rois !
Variantes (31 mai ou premier juin 2014) IV Les rayons d'or du halo sidéral VI Et sur son front perle son sang royal.
Variante (dimanche 26 juillet 2015) III Comme le Christ, couronné d'épines;
Variante (mercredi 29 juillet 2015) XVIII Sur le Mont Blanc et dans le coeur des rois !
Variantes (fin juillet 2015) III Tel le Christ, il est cerclé d'épines; XVIII Sur/Dans les Alpes et dans le coeur des rois !
Remarque (27 Mai deux mille quatorze) Vers la fin de l'écriture du huitain, il a été envisagé de Diviser cette strophe en deux quatrains.
Modification (dix-neuf juillet deux mille quinze) V Tels des dards trouent sa peau vraiment fine,