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Frédéric DELAVILLE LEGEAI

Dixain (lipogramme imité d'une poésie de madame Périn)

Un invisible oiseau dans l'air pur a gazouillé.
L'azur d'aube est d'un bleu suave et velouté.

L'oiseau qui s'éveille est le premier qu'on entend. Tends
L'oreille ! les jardins sont tout frémissants d'attente.

Tends l'oreille ! il n'est pas seul, on a un autre nid
Qui s'éveille, d'où un pépiement éperdu jaillit.

Qui gazouille le premier ? Nul ne le sait. L'aurore
Est là. Tel un fruit qui a mûri, l'azur se dore.

Qui gazouille le premier ? Qu'importe ! Tout est sans fiel
En un magnifique matin de l'été immortel.

Avril deux mille dix-huit

Variantes (avril deux mille dix-huit)
IV (fin)les jardins sont d'attente tout frémissants.
V (fin) il n'est pas tout seul, on a d'autres nids (+VI)
VI Qui s'éveillent, d'où un pépiement éperdu jaillit.
X En un magnifique matin d'un été immortel.
X En un magnifique matin d'un printemps immortel.
X En un magnifique matin du printemps immortel.