Dans la souffrance, le temps paraît éternel Et dans la joie, éphémère tel un feu de paille Les secondes s’égrainent, étrange rituel Dévoilant nos faiblesses et nos failles
À quoi sert de courir après le temps ? Le sablier à son rythme s’écoulera… Pourquoi vouloir mesurer le vent ? À coup sûr, il nous échappera…
Le silence le met en valeur On peut méditer sur ce qu’il représente Comprenons que seules nos humeurs Font que nos lendemains chantent
Il est parfois nécessaire de s’arrêter Et de faire le bilan De ces heures parfois écornées Par nos manques de temps
Apprenons à accepter notre impuissance Face à la grande roue du temps Et saisissons la chance De vivre pleinement