Qu’il est bon le printemps explosant de vigueur, L’air est doux, le temps calme, une brise légère, On se laisse habiter par la douce étrangère Qui naïve vous prend d’un Amour sans rigueur.
Près de vous le soleil, au plus loin la langueur, Comme si Cupidon offrait là tendre et chère La Rose évanouie à la charnelle enchère ; - Les beaux soirs rêvassant flânent dans la longueur.
Ha trop douce saison, la nuit paraît superbe Annonçant tôt déjà les fragrances d’une herbe Fraîche comme un baiser mander depuis l’hiver.
Et c’est dans ces odeurs que se relève tiède La Solitude pleine et de cris et d’un ver, A ronger les parfums du baiser qui décède !