Sans doute la marée explosa une nuit, Dans la beauté aigüe et l'ombre dechirante D'une foule qui hurle et décéde sans bruit, Trainant en son silence une fièvre insolente.
Sans doute les arcanes n'ont guère dans leur fruit Des gouffres infinis d'epilogues. Mourante, La mère des céants étale dans l'ennui Quelques lambeaux de rêve en un jardin de Trente.
Quel ouvrage vaincu, quel hiver permanente ! Où des neiges d'étés sur un songe fanant S'éspèrent à genoux devant l'aube tardive.
C'est vaste royaume aux averses toujours Inutiles, il n'est plus de feux sur ses tours. Ô tableau de mon coeur, Ô Rose maladive